Notre collectif s'est constitué en 2024 pour s'opposer à un projet de ferme-usine industrielle de 150 000 poules à Vaugeton (Celle-Lévescault, 86).
Nous militons pour une agriculture paysanne, respectueuse du vivant et des territoires, contre l'industrialisation de l'agriculture.
Actualité
⚖️ Mai 2025 : Le tribunal administratif confirme le refus de permis de construire délivré par la commune. Les travaux sont suspendus !
📅 Mardi 10 juin 2025 : démarrage de l'enquête publique
️📅 Agenda
📣 Enquête publique : mobilisez-vous !
L'enquête publique sera ouverte du mardi 10 juin au vendredi 11 juillet 2025 concernant le projet de conversion d’un élevage caprin en élevage industriel de poules pondeuses à Celle-Lévescault, porté par l’EARL Riquet.
C’est le moment de faire entendre nos voix !
Vous trouverez ICI, une page d'aide pour rédiger votre participation à l'enquête publique
📅 Agenda de l'enquête publique
Retrouvez ici les dates où le commissaire-enquêteur Jean-Yves Bellier tiendra permanence à la mairie de Celle-Lévescault :
📆 Date | 🕒 Horaires | 📍 Lieu |
---|---|---|
Mardi 10 juin | 9h00 – 12h00 | Mairie de Celle-Lévescault |
Mercredi 18 juin | 14h00 – 17h00 | Mairie de Celle-Lévescault |
Vendredi 27 juin | 14h00 – 17h00 | Mairie de Celle-Lévescault |
Samedi 5 juillet | 9h00 – 12h00 | Mairie de Celle-Lévescault |
Vendredi 11 juillet | 14h00 – 17h00 | Mairie de Celle-Lévescault |
❌ Pas de ferme-usine à Vaugeton, ni ici ni ailleurs ! ❌
Contre-argumentaire au projet
Le projet présente de nombreux risques : pollution de l'eau, du sol, maltraitance animale, nuisances sonores et olfactives, circulation accrue de camions, destruction du tissu agricole local. Il s'inscrit dans une logique de concentration agro-industrielle et de mainmise de quelques exploitants sur les ressources communes, comme l'eau via les mégabassines.
Quelques éléments de réponse aux idées reçues sur les « fermes-usines »
💬 « Ce type d’élevage est nécessaire pour nourrir la population. »
❌ FAUX.Ce modèle industriel produit souvent pour l’exportation ou l’agro-industrie, pas pour nourrir localement. Il favorise les circuits longs, une alimentation standardisée, et ignore les enjeux de souveraineté alimentaire locale. À l’inverse, les petites fermes diversifiées et locales peuvent nourrir la population tout en respectant les humains, les animaux et la planète.
💬 « L’élevage est dit 'au sol', donc plus respectueux du bien-être animal. »
❌ TROMPEUR.Le label « au sol » signifie simplement que les poules ne sont pas en cage. Mais avec 8 poules par m², entassées dans des hangars sans accès à l’extérieur, le stress, les maladies, le picage et les morts prématurées restent courants. Ce n’est pas une vie digne pour des êtres vivants.
💬 « Le projet crée de l’emploi. »
❌ FAUX.Ce projet ne maintient que 4 emplois, alors qu’il met en péril la qualité de vie de dizaines d’habitants. En comparaison, une agriculture paysanne à taille humaine peut créer jusqu’à 10 fois plus d’emplois par hectare, en soutenant des filières locales et durables.
💬 « Les nuisances seront maîtrisées par des dispositifs techniques. »
❌ ILLUSOIRE.Même avec des équipements, les odeurs, les bruits, les polluants atmosphériques (ammoniac, particules fines) ne peuvent être entièrement contenus. Les exemples en France montrent que les riverains continuent de subir des nuisances même après les « promesses techniques ».
💬 « C’est une reconversion d’un bâtiment existant, donc c’est écologique. »
❌ MANIPULATEUR.Reconvertir une chèvrerie pour y entasser 150 000 volailles relève de la dérive industrielle, pas d’une transition écologique. Ce n’est pas parce qu’on recycle un bâtiment que le projet est vertueux. Au contraire, cela camoufle son impact écologique et sanitaire.
💬 « Nous respectons la réglementation. »
❌ INSUFFISANT.La loi actuelle est inadaptée à la réalité des fermes-usines : elle ne protège ni la santé des habitants, ni les sols, ni l’eau, ni les animaux. Respecter la réglementation minimale ne signifie pas respecter l’intérêt général.
💬 « Le projet est local et ne pose pas de problème de transport. »
❌ UNE FAUSSE LOCALITÉ.- Livraison de tonnes d’aliments,
- Enlèvement des poules en fin de cycle,
- Transport des fientes (vers incinérateurs ou acheteurs),
- Camions pour la maintenance, la désinfection, etc.
- Un danger routier accru (routes rurales étroites),
- Une dégradation des routes locales non prévues pour ce trafic intensif,
- Une hausse des émissions de gaz à effet de serre, incohérente avec lesengagements climatiques.
- À l’inverse, une ferme de taille modérée intégrée dans un réseau local minimise les transports et favorise des circuits courts réellement durables.